dimanche 25 janvier 2015

Not one of your average fitness girl

Le jour où je suis entrée pour la première fois dans un studio de danse aérienne, je n'avais aucune idée de la place que ça allait prendre dans ma vie.


En grimpant tel le ouistiti bourré dans les tissus, j'ai sué, j'ai galéré et bien rigolé. Mais plus important, je me suis rendue compte que mon corps pouvait faire bien plus de choses que ce à quoi je l'avais habitué. Et on s'habitue vite à la liberté : j'y suis retournée et j'ai enchaîné les figures. J'ai travaillé ma souplesse jusqu'à avoir mon grand écart, puis toucher ma tête avec mes pieds. J'ai enchainé les pompes pour avoir la puissance de défier la gravité.

La sensation de liberté que j'éprouve quand je suis dans les airs n'est pas seulement due à la maîtrise de mon corps et à ma forme retrouvée. C'est aussi parce que mon corps s'exprime. C'est parce qu'il est le sujet. Je ne lui impose pas des cours d'abdo-fessier pour avoir un "bikini body" ou "le rendre dingue avec mes courbes". Je ne veux pas rendre mon corps plus beau en l'affamant ou en l'épuisant. Il est déjà beau parce que c'est lui qui mène la danse. Je lui permet d'être beau en lui rendant la liberté d'être lui-même à son maximum. Mon corps est beau parce qu'il est libre.

Alors bien sûr, si vous avez la motivation de vous lever à 6h pour faire des squats, félicitations ! 

 
Pour ceux qui ont lu jusqu'au bout : voilà une photo de l'époque ou le hook était ce que je pouvais faire de plus cool.